"Guérilla marketing: art d’exécuter des activités marketing de façon non-conventionnelle et sur un très petit budget, l'idée principale étant de mettre le consommateur au centre de la publicité"
Janvier 2013, Hot Wheels la légendaire marque de voitures miniatures a mis en place une étonnante action de Street marketing au brésil. Hot wheels a ainsi construit une boîte d'emballage géante sur le parking d'un supermarché de Sao Paulo afin de faire vivre une expérience dépaysante aux clients.
Avec votre propre HOT WHEELS, replongez en enfance
Les clients du centre commercial se sont vus remettre un ticket leur donnant le droit de mettre leur véhicule en boîte et d'aller se faire photographier avec leur "jouet" grandeur nature.
Les clients se sont vus replonger en enfance, la marque Hot Wheels leader incontesté sur le marché de la voiture miniature est en effet connue de tous et est connue de tous les petits ou grands enfants de la planète.
Une opération de Street Marketing efficace et peu onéreuse mais qui aura à coup sûr marqué les esprits des brésiliens. Ce coup de génie créatif est signé par l'agence Age Isobar spécialisée en communication et street marketing.
De la Citroën C3 à la mythique Coccinelle de chez Wolkswagen, tout le monde y est passé et les passants on eu l'air plutôt charmés par cette opération de street marketing!
Après son superbe buzz autour de sa campagne Red Bull Stratos, la marque du même nom continue sa publicité autour d'un nouveau clip étonnant et complètement délirant.
Pour ce faire, la marque s’associe à 11 des plus grands athlètes freestyle, freeride de la planète pour réaliser une énorme machine deRube Goldberg sous la direction du réalisateur Adam Sadowsky (filmographie).
Contacté par RedBull en 2010, Adam Sadowsky a reçu une mission très
"simple" :
élaborer une machine énorme sur le principe d'une réaction en chaîne (domino day humain), en y incorporant 11
athlètes RedBull issus de disciplines diverses .
Les athlètes :
- les skateurs Ryan Scheckler et Joey Brezinski
- la sprinteuse Lolo Jones
- le parachutiste Sean MacCormac
- le golfeur Rickie Fowler
- la légende du Motocross FMX Robbie Madison
- le snowboardeur Pat Moore
- les pros riders , BMX Drew Bezanson et street trial Danny MacAskill
- le pilote de drift Rhys Millen
- le champion d’off-road truck Bryce Menzies
Maintenant que vous avez lu le programme, je suis persuadé que vous mourrez d'envie de voir le film... Une vidéo purement délirante tout à fait dans le style de Redbull, je vous en prie ... kiffez !
Pour ajouter un peu de complexité à l'affaire, le hangar à
avions utilisé pour les besoins du tournage n’étant pas équipé d’électricité, ce
sont plusieurs tonnes de générateurs et de matériel qui ont dû y être
amenées.
En plus des 11 athlètes, c’est une centaine d’hommes qui ont
été mobilisés pour le montage du parcours, la coordination des actions
de chacun mais aussi la construction des trois rampes, l’entretien de
l’hélicoptère et du camion…et l’achat de la boule de bowling sur
Craigslist.
La fin du film laisse présager une suite... A Voir aussi: La prouesse Redbull stratos un saut en parachute depuis la stratosphère
Hier, Dimanche 14 0ctobre 2012 RED BULL est entré dans l'histoire en sponsorisant le premier saut en chute libre de 37KM de hauteur. L'autrichien Felix BAUMGARTNER'S a ainsi été le premier homme à passer le mur du son (1200 km/h).
Je vous propose une analyse de ce superbe coup de publicité écrite par "Le Blog de Greg", mais d'abord, regardez cette superbe Vidéo!
Red Bull n'a pas juste permis la réalisation d'un record du monde
mais la marque vient surtout de mettre un nouvel étalon pour la
communication. Une petite marque vient de donner une leçon de marketing à l'ensemble des grands groupes pourtant largement capable de financer de telles opérations.
Déjà Red Bull avait réussi à vendre ses contenus de marques à des médias mais ils viennent d'aller encore plus loin.
Quand la majorité des marques en est encore à faire des publicités de
15 secondes et à acheter du média, Red Bull a, depuis longtemps, fait
le choix inverse d'investir quasi exclusivement dans le contenu.
Ils ont compris qu'en 2012 les consommateurs détestent la publicité
et qu'il faut leur proposer un contenu qu'ils vont d'abord adorer pour
lui même peu importe s'il possède des messages de marque.
Cela leur permet de marteler leur positionnement de marque de manière
très forte et d'être naturellement associé aux sports extrêmes et à
l'ensemble des valeurs que cela implique: le courage, le dynamisme, la
volonté….
On ne boit pas du Red Bull pour son goût mais pour toute les valeurs qu'il transporte.
Nous sommes loin du "bonheur" de Coca Cola et Red Bull est en train
d'imposer sa signature. Avec cette opération ils vont créer un peu plus
de la différence.
Quand on sait que plus de 8 millions de personnes ont regardé en direct
le saut de Felix Baumgartner (qui par là même rentre dans l'histoire),
on imagine facilement l'ampleur de l'opération et ses répercussions en
terme médiatique.
Dans une économie de l'attention (denrée de plus en plus rare), cela a beaucoup de sens.
Seuls une gigantesque catastrophe naturelle ou l'éclatement d'une
guerre pourrait leur enlever cette "gloire" bien méritée (à noter que
l'on est jamais à l'abri d'ailleurs).
Il y a plusieurs choses que l'on peut retenir de cette opération :
1. Une campagne totalement intégrée
Après le 360° et le multicanal est venu le tour de la communication
intégrée dans laquelle une opération est totalement cohérente sur
l'ensemble des supports.
Ici, l'opération s'est évidemment passée dans la vraie vie mais a
totalement profité du web social en particulier mais aussi des
partenariats médias et corporate (Nasa).
Depuis plus d'une semaine le hashtag #redbullstratos circule
massivement sur Twitter mais ce n'est pas tout, l'opération était
diffusée en live sur Youtube, les internautes pouvaient poster des
questions via Facebook ou Twitter, Felix twittait en live... La page Facebook de l'événement comptabilise ce matin plus de 665 000 fans et l'application a été utilisée par plus de 150 000 personnes. Tout cela sans achat média…ça laisse rêveur.
2. Faîtes rêver
S'il n'y a toujours aucune recette pour le marketing viral, il existent plusieurs ingrédients malgré tout.
Le fait de faire rêver les individus fait parti de ceux là mais aussi le fait de ne pas aller dans la demi mesure.Et surtout le viral s'organise...il
ne s'agit pas simplement de produire une vidéo et de la mettre sur
Youtube en attendant patiemment de voir si la sauce va prendre. Il
s'agit surtout de planifier parfaitement tout le plan d'activation.
Beaucoup trop de marques ne vont pas jusqu'au bout de leurs idées
pour des raisons budgétaires ou simplement parce qu'elles n'osent pas.
Cela dit, combien de groupes industriels sont beaucoup plus gros que Red Bull?
En sponsorisant un record du monde en lien avec l'espace (qui a
toujours fait rêver depuis Amstrong voire même avant), ils ont amené les
consommateurs dans une nouvelle dimension et les ont sorti (un temps)
de la morosité ambiante. Et finalement on voit peu de papiers sur le
budget de cette opération, seul comptent le record, le rêve...
3. Qui a besoin d'un planeur stratégique?
L'idée de Red Bull Stratos ne me semble pas venir d'une agence et de
manière générale l'ensemble des opérations menées par Red Bull ne
proviennent pas d'agences.
En France, Red Bull travaille avec La Chose pour être certain de la
déclinaison des outils de communication mais en terme de stratégie, il
semblerait que c'est de Red Bull que cela émane.
Cela signifie simplement que la promesse de marque est tellement
claire, qu'il est plus facile pour les marketers de réfléchir eux même à
des opérations et d'être directement en lien avec les sportifs.
4. Il faut se lancer
Alors bien sur quand on dit que sur le web il faut tester, on parle
rarement d'opérations de si grande envergure mais la double
signification (avec le saut de Felix) était trop belle pour ne pas y
faire référence.
Même si les marques essaient de nous surprendre, le consommateur s'habitue de plus en plus
et les opérations virales, de buzz, de guérilla (peu importe le nom)
tendent à toutes se ressembler ce qui a pour conséquence de devoir
acheter de plus en plus de média pour s'assurer de leur succès.
Cela peut sembler être un non sens pour de la communication censée être virale mais c'est aujourd'hui une réalité business.
Pour une marque, faire des paris totalement fous peut être une prise de risque nécessaire.